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Desert Game…Namibie, Botswana...
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L'Okavango ou les caprices d'un fleuve. Adieu et merci à la Namibie.

L'Okavango ou les caprices d'un fleuve. Adieu et merci à la Namibie.

Adieu et merci à la Namibie. 19 et 20eme jour. Depuis Etosha nous avons roulé pour nous rapprocher du Botswana. Nous parvenons dans la région du Kavango, où le fleuve Okavango trace une frontière avec l'Angola au nord et le Botswana au sud. Cette proximité d'autres pays crée une animation intense.

La route ici est presque un lieu de vie. Les bas côtés sont sans cesse occupés par des bandes d'enfants rieurs qui reviennent de l'école en uniformes, des dames de corvée d'eau, des gens qui attendent d'hypothétiques bus, des taxis et des troupeaux. Les stations services sont de vraies galeries à ciel ouvert où pullulent des stands de toutes sortes, des coiffeurs barbiers, des groupes qui palabrent, des belles en robes collantes et des moins belles en robes tout aussi collantes. Au milieu de tout cela, les pompistes, aristocratie ouvrière semble -t-il, s'affairent et gesticulent dans le tintamarre des moteurs et le va et vient anarchique des véhicules qu'ils tentent de canaliser. Nous sommes restés 2 jours près du fleuve Okavango à Rundu puis Divundu. Large, il amorce à peine sa décrue et se faufile partout dans les terres, nous passons sur des digues et des gués, et partout le fleuve s'insinue à travers les papyrus géants et les arbres à lianes, créant de petites mangroves où pêchent les gamins.Nos 2 campements successifs sont nichés dans la végétation luxuriante et les massifs fleuris odorants et nous nous installons sur des pelouses en bord de fleuve, dans le bruissement des insectes et les roucoulades des tourterelles.Sur les terrasses qui dominent l'Okavango, à siroter nos apéritifs au coucher du soleil nous nous croyons dans un roman de Marguerite Duras ou dans le film Indochine...Le deuxième camp nous réservera 2 belles aventures.Le matin, nous découvrons le fleuve en mokoro- sortes de pirogues- et traversons des forêts de joncs et de papyrus, nous flottons sur des champs de lotus ou water lilies, nous observons ( à distance) des hippopotames, regardons le vol de l'aigle pêcheur, observons des hérons, des marabouts et des touracos gris - sortes d'oiseaux à crêtes de punks- ou sur la rive la furtive presence d'un Koudou.L'après midi et le soir, par 2 fois nous avons parcouru la très fertile et riche petite réserve de Mahangu. Chaque fois la lumière nous a enchantés ainsi que la diversité de la faune. Des antilopes à foison : les plus gracieuses comme les Impalas ou les Steenboks; les plus rares comme les Rouannes ou les Hippotragues noirs; les plus impressionnantes comme les Grands Koudous; les plus étranges comme les Guibs ... sans compter tous les Cobes, des roseaux ou lewtche ...-

-Des buffles, secrets et méfiants

-Des éléphants seuls ou en troupes

Des gnous bleus

-Des aigles, pêcheurs, bateleurs ou chasseurs de serpents..Nous avons 2 jours assisté à d'étonnantes scènes comme l'arrivée impressionnante d'une troupe d'éléphants menée par une matriarche immense, le tout fonçant vers un point d'eau sur la route duquel se trouvaient nos 4x4. Inutile de dire que nous avons reculé illico !Après toutes ces émotions, nous avons passé la frontière avec le Botswana tout proche et notre première soirée dans ce pays dans un magnifique camping au bord de l'Okavango, où l'on viendra le soir nous chercher en bateau pour nous amener dîner dans le magnifique lodge voisin.Ce fut une nuit habitée par les grognements des hippopotames et d'autres cris moins identifiés et donc encore plus impressionnants. Cette fois c'était bien le début de notre vie sauvage!!!

L'Okavango ou les caprices d'un fleuve. Adieu et merci à la Namibie.
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